۵ آذر ۱۴۰۳ |۲۳ جمادی‌الاول ۱۴۴۶ | Nov 25, 2024
Le président iranien

Hawzah/ Le président iranien a qualifié de « colonialiste » la reconnaissance « unilatérale » de la souveraineté d’Israël sur le Golan par Trump.

L'agence de presse de "Hawzah" (Téhéran - Iran) –  Le président iranien Hassan Rohani a blâmé le président américain Donald Trump pour avoir reconnu la « souveraineté » du régime israélien sur les hauteurs du Golan occupé, affirmant que cette mesure unilatérale était contraire au droit international.

« Personne ne pouvait imaginer qu’un homme aux États-Unis accorderait unilatéralement à un régime usurpateur une terre appartenant à une nation donnée, en commettant par là une violation du droit international », a-t-il déclaré ce mardi 26 mars au cours d’une réunion avec un certain nombre de ministres et de hauts responsables iraniens.

Il a ajouté que par le passé, certaines « puissances coloniales » avaient mené des actions similaires et avaient fait don d’une partie d’un pays à un autre, « mais cette action est sans précédent à l’époque contemporaine ».

Ignorant des décennies de consensus international, Trump a officiellement reconnu lundi la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan occupé, une région frontalière que le régime de Tel-Aviv a prise à la Syrie en 1967.

Trump a signé la proclamation alors que son gendre et conseiller juif Jared Kushner ainsi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se tenaient à ses côtés à la Maison-Blanche à Washington.

Le geste de Trump n’est pas passé inaperçu et des condamnations sont venues du monde entier, notamment de la part d’importants groupes internationaux de défense des droits de l’homme.

En décembre 2018, la majorité de l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution exhortant le régime israélien à se retirer de l’ensemble du plateau syrien du Golan.

La résolution, intitulée « Le Golan syrien », a été adoptée par un vote record de 99 voix pour, 10 voix contre et 66 abstentions. Elle déclare que la décision controversée prise par Israël d’étendre ses lois, sa juridiction et son administration sur le plateau montagneux occupé était nulle et non avenue.

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